La visite sexy
Sexe pendant visite immocilière
Anonyme
8/3/20255 min temps de lecture


Elle portait des talons aiguilles vernis, noirs comme la nuit, et une robe moulante couleur crème qui collait à ses hanches comme une promesse. Dès qu’elle a franchi le seuil de la maison, j’ai su. Ce serait elle. Ce serait ici. Un lieu comme un écrin pour ce qui allait suivre.
La visite était censée être banale. Une femme élégante, quarantenaire, venue seule explorer cette villa en lisière de la ville. Trois étages, un jardin invisible depuis la rue, une intimité rare. Je lui parlais des volumes, du parquet ancien, des finitions haut de gamme. Mais elle ne m’écoutait pas. Elle me regardait. Elle m’étudiait comme une pièce de la maison, une option à considérer. Mon souffle s’est fait plus court.
Dans le salon, elle a glissé ses doigts sur la rambarde en bois brut de l’escalier. Ce même bois qui grinçait doucement lorsque je la précédais vers l’étage. Elle montait lentement, à pas feutrés, et je sentais son regard peser sur mes reins. Chaque marche nous rapprochait de l’inévitable.
Au dernier étage, sous les combles aménagés, la lumière tombait à travers une grande verrière. Le silence entre nous n’avait rien de gênant. Il était chargé. Dense. Saturé de ce qui allait éclater.
Elle s’est approchée. A touché ma cravate, comme pour tester la matière. Une main douce mais ferme. Et là, je n’ai plus joué à l’agent. J’ai laissé tomber le costume.
Elle m’a plaqué contre le mur brut, celui que je venais de vanter comme un élément de cachet authentique. Ma nuque heurtait le plâtre irrégulier pendant que sa langue cherchait la mienne. Sa bouche avait un goût de fruits rouges et d’alcool sec. Ses mains étaient impatientes, directives. C’est elle qui décidait.
Je me suis retrouvé déshabillé en silence. Sa robe glissait au sol sans un mot, et ses seins nus me frôlaient comme une menace douce. Je l’ai soulevée sans effort, son dos contre le mur, ses jambes autour de mes hanches. Ma queue durcie cognait déjà contre la chaleur humide de sa chatte. Aucune hésitation.
Je l’ai pénétrée d’un seul coup de reins, brut et précis. Elle a agrippé mes épaules, ses ongles plantés dans ma peau. Son souffle court contre mon oreille. Ses hanches roulaient avec la mienne, affamées, exigeantes. La verrière au-dessus de nous semblait fondre sous la chaleur du soleil et de nos corps.
Je l’ai baisée debout, férocement, jusqu’à sentir ses tremblements se propager de son ventre à ses cuisses, jusqu’à ce que son front vienne heurter le mien dans un spasme rauque, viscéral. Et moi, je jouissais d’être pris, possédé à travers elle, en elle, jusqu’à ce que nos deux corps n’en forment plus qu’un, moite et vibrant.
Mais ce n’était qu’un début.
Elle s’est détachée de moi lentement, sa peau luisante, ses cuisses mouillées de nous. Elle s’est avancée vers la baie vitrée, nue, souveraine, s’est tournée pour me faire face, puis s’est laissée tomber à genoux sur le parquet. Son regard était une injonction. J’ai compris que cette femme n’avait jamais l’habitude d’attendre.
Je me suis approché. Ses mains caressaient mes cuisses, ses ongles traçaient sur ma peau des chemins de feu. Sa bouche s’est ouverte, vorace. Elle m’a repris en elle avec la même autorité sensuelle que tout son corps semblait exiger. Ses lèvres glissaient avec une lenteur cruelle, puis accéléraient sans prévenir, comme pour tester mes limites. Et moi, debout, la tête renversée, je ne pouvais que gémir sous l’assaut.
Je l’ai tirée vers moi, l’ai soulevée à nouveau, l’ai portée jusqu’au sol, sur un tapis épais au milieu de la pièce. Là, elle s’est offerte, jambes ouvertes, sa chatte brillante m’appelant comme une évidence. Je l’ai prise à genoux, la tenant par la taille, ses fesses pleines claquant contre mes hanches. Elle criait maintenant, sans retenue, et ce son guttural résonnait dans la maison vide comme une musique interdite.
Je la retournais. Je voulais voir son visage se tordre sous mes coups de reins, ses seins danser à chaque poussée. Je voulais entendre son souffle devenir erratique, son ventre se contracter. Et elle jouissait, à chaque fois. Son plaisir montait par vagues, incontrôlable, sauvage. Elle s’agrippait au tapis, griffait le sol, se cambrait sous moi comme une bête en feu.
Nous avons changé de pièce. Dans la salle de bain au marbre glacé, je l’ai assise sur le rebord de la baignoire, ses cuisses ouvertes, ma queue pénétrant sa chatte déjà ruisselante. L’écho de nos corps frappant le carrelage faisait vibrer les murs. Sa tête s’est renversée en arrière, les yeux fermés, les cheveux collés à ses tempes trempées de sueur.
Puis elle m’a entraîné sous la douche. L’eau froide contre nos peaux brûlantes a fait jaillir un frisson animal. Nous nous sommes embrassés comme deux étrangers qui allaient mourir. Ses mains m’ont encore guidé entre ses jambes. Et elle a joui là aussi, contre le mur de faïence, ses cris étouffés dans ma gorge.
Elle avait tout dirigé. Tout imposé. Et j’avais adoré ça.
Plus tard, dans la cuisine nue, elle s’est installée nue sur le plan de travail, les jambes croisées, fumant une cigarette qu’elle avait sorti de nulle part. Son regard était calme, détaché, presque cruel. J’étais là, debout, nu et essoufflé, sentant encore sa peau dans mes paumes. Et elle, souveraine, m’observait comme on jauge un objet qu’on vient d’utiliser avec satisfaction.
Je me suis approché. Elle a ouvert ses cuisses à nouveau. J’ai cédé.
Je l’ai prise lentement cette fois. En profondeur. Jusqu’à l’épuisement. Son corps vibrait de spasmes silencieux. Et j’ai su, dans ce dernier râle, que cette maison venait de devenir autre chose qu’un bien immobilier. Elle portait nos traces. Elle était devenue un sanctuaire de luxure. Une mémoire charnelle. Une promesse d’interdits.
Elle ne m’a pas demandé mon numéro. Elle n’a pas dit si elle comptait l’acheter.
Elle s’est rhabillée comme on remonte une armure, lentement, méthodiquement. Chaque bouton refermé était une barrière. Je suis resté là, nu, contre le chambranle de la porte. Son parfum flottait dans l’air, mélangé à la sueur, au sexe, au ciment. Avant de partir, elle m’a regardé une dernière fois. Un regard qui disait : « Ce que je voulais, je l’ai eu. »
Je ne sais même pas son nom.
Mais je reviens souvent dans cette maison vide, seul. Je revis chaque scène. Je ressens encore ses griffures, ses gémissements, l’odeur de sa peau marquée par mes mains.
Et parfois, quand la lumière perce à travers la verrière, j’ai l’impression de l’entendre jouir à nouveau.