Lingerie sexy et sexe au téléphone
Des jambes gainées de soie...
Câline
7/17/20255 min temps de lecture


Je travaille dans une boutique de lingerie fine, nichée au cœur d’une ruelle parisienne discrète. Derrière les vitrines teintées, le satin, la dentelle et les collants filent leur promesse de plaisirs feutrés. Ce jour-là, l’air était chaud, moite, une lourdeur orageuse flottait sur la ville, et la climatisation en panne laissait la chaleur gagner mon corps à travers les bas que je portais. Des bas noirs à couture, gainant mes jambes jusqu’en haut des cuisses, maintenus par un porte-jarretelles en dentelle. Sous ma robe en soie légère, je me sentais délicieusement offerte au moindre courant d’air.
J’avais déjà commencé ma journée avec une session de téléphone rose, dans l’arrière-boutique. C’est mon petit plus, mon secret. Pendant mes pauses, j’officie pour quelques clients fidèles, des amateurs de voix douce et de fantasmes soyeux. J’étais encore toute excitée par le dernier appel. L’homme voulait que je décrive mes jambes, mes collants, la texture contre ma peau. Il me suppliait à l’oreille de détailler chaque couture, chaque frottement de mes cuisses. J’avais joui doucement, en silence, mes doigts effleurant la soie tendue, pendant qu’il haletait dans l’écouteur. Une montée lente, sensuelle, précieuse.
Quand il est entré, j’ai tout de suite su. Costume bien taillé, lunettes sobres, regard furtif. Il tournait autour du rayon collants avec une lenteur étudiée, effleurant les emballages, s’attardant sur les mots transparence, 20 deniers, effet seconde peau. Je l’ai laissé faire. Mon intuition me chuchotait qu’il ne cherchait pas seulement à acheter. Il voulait regarder, fantasmer, peut-être plus. Ma robe s’était remontée un peu, laissant deviner la dentelle de mes porte-jarretelles. Je me penchais pour ajuster les présentoirs, offrant la vue de mes jambes, la courbe de mes fesses moulées dans la soie.
Ses yeux trahissaient tout. Je me suis éloignée, le laissant seul quelques minutes, avant de revenir m’asseoir dans l’arrière-boutique. Je laissais la porte entrouverte. Il pouvait voir à l’intérieur. J’ai croisé les jambes lentement, la robe glissant sur mes cuisses. Mes bas brillaient sous la lumière tamisée. Je sentais sa présence dans le silence. Sa respiration avait changé.
Je me suis caressée. Discrètement d’abord, la paume contre mes cuisses gainées, remontant jusqu’à sentir la pression du tissu sur ma vulve déjà humide. J’imaginais son regard, planté sur moi, fasciné. J’entendais presque son souffle. Mon excitation est montée comme une vague. Une de ces montées interdites qui vous surprennent par leur intensité. Le tissu collait à mes doigts, mes bas crissaient doucement, amplifiant chaque mouvement. La boutique était vide, le monde en pause. J’étais seule dans ma bulle de soie et de luxure.
Il a franchi la porte. Je n’ai pas bougé. Je n’ai pas parlé. J’ai simplement écarté les jambes, lentement, jusqu’à dévoiler l’entrejambe mouillée de ma culotte en tulle. Le collant s’était déjà tendu sur ma peau comme une seconde peau tremblante. Il s’est approché, fasciné, presque en transe. Ses mains tremblaient. Il a effleuré ma cuisse, puis le haut de mon porte-jarretelles. Une dévotion silencieuse. Il a pris le temps. Il a touché, respiré, senti. Le fétichiste agissait en amateur éclairé.
Il m’a déshabillée à peine. Juste ce qu’il fallait. Ma culotte glissée sur le côté, mes bas encore en place, ma robe retroussée. Il a sorti sa queue, déjà dure, et s’est faufilé entre mes cuisses. Son souffle sur mes collants m’a électrisée. Quand il m’a pénétrée, c’était brut. Sans fioritures. Le choc de nos corps résonnait dans la pièce comme un martèlement assourdi. Mes bas glissaient contre ses hanches, mes gémissements étaient étouffés par la soie. Il me baisait comme s’il voulait imprégner la matière de sa semence.
Un fantasme collant qui prenait vie dans cette boutique silencieuse, lieu de toutes les tentations. Mon cul claquait contre la chaise, mes seins se balançaient sous la robe ouverte. J’ai joui avec une intensité rare, consciente que mes bas trempés, mes hanches agitées, et mes gémissements rauques allaient lui rester longtemps en mémoire. Il s’est vidé en moi avec un râle court. Puis il s’est rhabillé en silence, les joues rouges, le regard fuyant. Il a quitté la boutique sans un mot, un sachet de collants dans la main, son fantasme exaucé.
Moi, je suis restée là, nue sous ma robe, les cuisses tremblantes. Je me suis levée lentement, suis allée me rincer. J’ai regardé mon reflet dans le miroir : rougeurs sur le cou, bas détendus, sourire carnassier. Ce jour-là, j’avais offert plus qu’un produit. J’avais incarné un désir. Et je savais déjà que ce soir, à ma prochaine session de téléphone rose, un autre amateur de sexe brut, de bas nylon, de voix chaude et mouillée, allait me demander de lui raconter… cette histoire. Et je le ferai. Lentement. En détaillant chaque couture, chaque soupir, chaque secousse. Parce que pour eux, je suis une voix. Mais pour moi, je suis un corps qui se souvient.
Le silence de la boutique m’enveloppait encore, lourd de cette intensité partagée, de ce secret brûlant scellé entre ces murs de satin et de dentelle. J’ai repris mon souffle, lentement, en caressant du bout des doigts mes cuisses encore humides, enveloppées de ce tissu précieux qui semblait avoir conservé la mémoire de nos frôlements. La soie légère de ma robe glissait sur ma peau moite, réveillant chaque terminaison nerveuse, chaque parcelle de désir encore palpitante. Mon corps était un livre ouvert, chaque page tournée par le souffle de cet homme, par ses mains, par sa bouche qui n’avait pas osé aller plus loin que le bord des dentelles.
Je me suis assise à nouveau derrière le comptoir, un verre d’eau fraîche entre les mains, les jambes croisées avec délicatesse. Pourtant, sous la surface apparente de calme, la tempête grondait toujours. La boutique, avec ses mannequins aux courbes parfaites, ses boîtes soigneusement alignées, devenait soudain un théâtre de fantasmes, un sanctuaire où je pouvais être à la fois muse et actrice.
Mon téléphone vibrait doucement dans ma poche. Une nouvelle session allait commencer. Une voix rauque, impatiente. Il voulait que je parle de mes jambes. Encore. Je décrivais la douceur du nylon, la couture tendue le long de la cuisse, le crissement discret du tissu lorsqu’il frotte la peau. Je m’enfonçais dans les sensations, mes mains glissant naturellement sous ma robe, caressant la dentelle, retrouvant la moiteur entre mes cuisses. Mon souffle rejoignait le sien. Mes mots devenaient des caresses, mes phrases des ondulations de hanches.
Et lorsqu’il me supplia de lui raconter ce moment dans l’arrière-boutique, je l’ai fait. Dans les moindres détails. La lumière, l’odeur, le silence, la chaleur. Le regard de l’homme, son souffle contre mes bas, la brutalité de l’acte, la jouissance qui avait marqué mon corps. Je le guidais à travers cette scène comme un conteuse perverse, une prêtresse de la mémoire charnelle. Il se vidait pendant que je racontais. Et moi, je souriais.
Car je savais qu’il y aurait toujours un autre appel. Un autre regard. Une autre histoire à incarner.